Oran, une Ville, une Vie

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Les Ballades d'un petit garçon ( Noël)

Les Noëls de la bàs, mes parents nous emmenaient faire les magasins, il n'y avait pas de grandes surfaces, mais de grands magasins où nos regards d'enfants étaient émerveillés devant tant de jouets, et puis, nous allons chez Pastor le fournisseurs des petits gateaux et chocolats de Noël, là aussi le odeurs de bonbons, de chocolats réveillaient nos petits démons gour mands endormis en nous, il y avait toujours la boîte de gateaux des biscuits Coste, la boite de bouchées de chocolat fourrées à la crème tendre ( fraise, pistache, vanille), aussi la boite de bouchées pralinées, les papillotes avec les pétards et les pralines roses.

M. Pastor nous offrait des bonbons à mon frère et à moi, il remplissait généreusement nos petites mains car nous n'osions pas en prendre beausoup,c'était généralement des bonbons en forme de petites pièrres de toutes les couleurs parfumés aux fruits, et qui faisaient notre régal sur le chemins du retour.

Nous revenions avec les images de joie dans nos petites têtes, nous avions vu des tas de jouets, des friandises pour tous les gourmands et, le Père Noël avec qui nous nous sommes photographiés sous le regard de l'esprit de Noël de nos parents.

A l'approche de Noël mes parents nous amenaient chez nos grands parents qui habitaient deux maisons plus loin pour passer l'après midi et revenaient le soir nous chercher, ils partaient faire des courses auxquelles nous n'avions pas le droit d'assister et, nous pensions bien que c'était pour plaider notre cause auprès du Père Noêl. C'était la semaine où nous essayons d'être plus sages que des images pour que le Père Noël nous apporte  le plus de cadeaux possibles

L'Après-midi mes parents nous avaient déposés chez nos grands-parents, il y avait le jardin en espalier où nous pouvions dépenser nos forces nerveuses, nous étions avec nos cousins Christian et Jean-yves Massa qui habitaient dans la maison de mon grand père, avec ma soeur Roselyne et mon frère Jacques. Ma tante Yvonne, la mère de nos cousinsétait absente aussi ce jour là, et nous étions descendus dans la cour où était l'appartement de ma tante, nous étions assis sur les marches de l'escalier qui montait à l'étage de mon grand père, car la nuit était venue et, nous nous racontions des histoires de Noël et, les plus grands ajoutaient aussi les histoires du père fouetard juste pour faire peur aux plus petits et, c'est à ce moment que j'ai vu une ombre se profiler sur le mur du jardin, elle avait tout de la silouhette du Père Noël avec sa hotte et sa capuche, j'ai crié le Père Noël, et les plus grands ont regardé dans la direction où pointait mon doigt, ils se sont levés, descendu les quelques marches en courant et sont rentrés dans l'appartement de ma tanteYvonne, oui mais, voilà moi j'étais le plus petit et je ne courais pas assez vite et je suis resté dehors devant la porte, alors j'ai frappé  à la porte en criant ouvré moi et en regardant derrière moi si personne ne me suivait, là ils ont entrebaillé la porte pour me laisser entrer et eux aussi ont regardés derrière moi si il n'y avait personne.

Je me demande aujourd'hui qui avait eu le plus peur, les plus grands où les plus petits ? car même à l'intérieure de l'appartement nous ne faisions pas grand bruit, d'ailleurs ce jour là mes parents et les parents de mes cousins ont trouvé des anges bien sage, et avec le temps je me demande aussi si la silouhette du Père Noêl était bien celle du Père Noël ou si c'était qu'une facétie de notre grand père qui aimait nous voir courrir et testait ainsi notre courage, ce jour là il n'a pas dû être déçu de ses petits enfants téméraires, nous n'avions pas peur nous tremblions de froid sous le ciel étoilé d'Oran.



09/12/2007
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